LES SYNDICATS GROGNENT AU FASO
La chèreté de la vie sur la terre des Hommes intègres, les atteintes à la liberté syndicale et les abus de pouvoir divers, ont poussé les syndicats dans la rue. Le neud du problème est la sanction injuste qui a été infligé aux agents du ministère des affaires étrangères parce qu'ils ont tout simplement exigé de meilleures conditions de travail. LE SAMAE, le syndicat des fonctionnaires de ce ministère a été soutenu
dans sa marche meeting, par pratiquement tous les syndicats de la ville, mais aussi par des frères syndicalistes venus du Benin, de la Guinée et bien d'autres pays. Après cette marche meeting du Mercredi 18 juillet, les syndicats menacent, si rien n'est fait d'ici peu,de durcir la lutte; pour le moment le dossier est sur la table du médiateur du Faso; C'est le premier ministre Tertius Zongo, qui est mis ici à l'épreuve. Il devrait maintenant, après ses interminables consultations, passé à des actes concrètes et prouver qu'il y aura une rupture qualitative dans la gestion publique. Il n'est en effet pas compréhensible que des travailleurs soient sanctionnés pour avoir usé de leur droit de grève. Aucun texte de loi d'aucune sorte ne peut justifier un tel acte. Les agents du ministère en question sont en droit de poursuivre le gouvernement pour abus de pouvoir et réclamer par la, même une indemnisation conséquente. On ne peut pas gérer un Etat par des mouvements d'humeur. Parceque monsieur le ministre est faché, il renvoie tout le monde. Si l'on laisse passé ceci, se sera un précédent lamentable, d'autant plus que l'on a connu le même cas avec les élèves policiers et les etudiants de l'I.D.S.Bien heureusement, les syndicats l'ont compris et n'entendent pas arrêter la lutte. Bin du courage à eux, mais aussi à chacun de vous, donc à tous, car ce combat est général.Vive le Burkina et pour cela, vive la liberté des burkinabès.