Le Burkina Faso a mal à son éducation
L'éducation au Burkina Faso, va très mal ; la
qualité de l'enseignement primaire pose
problème .Le secondaire et le supérieur ne
sont pas mieux lotis. C'est un réel problème
politique qui se pose.
Le pouvoir de Blaise a un sérieux problème
avec l'éducation.Dès son arrivé au pouvoir,
ce régime à fait supprimer la bourse
obligatoire pour les étudiants de l'université
de Ouagadougou.Dès lors le nombre de
bénéficiaires de la bourse nationale ne fait
que chuter au fil des années.
Dans le même temps, les salaires avaient été
augmentés ;
il ne s'agissait donc pas d'un problème de
finance.
Après cela, la bourse d'étude au niveau du
secondaire a d'abord été supprimée pour les
Garçons, ensuite pour tous.
Suite au manifestations estudiantines qui ont
conduit a l'année invalidée en 2000, les
étudiants ont désormais droit
a une aide forfaitaire, minable de 130000f par
an. Minable, compte tenu de la cherté de la
vie, misérable, compte tenu des dépenses
auxquelles les étudiants ont à faire face.
Cette somme n'a jamais été réévalué, malgré
que tous les prix de tous les articles ont
explosés au Burkina depuis lors.
La revendication n'est pas permise pour les
élèves et les étudiants. La dernière structure
a en avoir fait les frais est l'IDRI
(Institut Diplomatique des Relations
Internationales) qui a été purement fermé
parce que les étudiants ont osé réclamer de
meilleures conditions d'études. L'année passée,
c'est l'institut des sciences qui avait été
fermée pour les mêmes motifs, même si après
elle a rouvert ses portes. A l'université de
Ouagadougou, il suffit que les étudiants
décident de marcher pour qu'à 5h du matin,
les forces de l'ordre soient sur place,
envoyant leurs gaz lacrymogène à tout petit
regroupement de toute sorte.
La dernière trouvaille des autorités, est la
police spéciale universitaire qu'elles veulent
mettre sur le campus. Là, plus personne ne
bronchera et nos chers dirigeant auront la
conscience tranquille pour continuer à faire
ce qu'ils font, c'est-à-dire tuer le système
éducatif dont ils ont eux même profité.
De la poudre au yeuxPourtant, depuis ces 20 dernières années de
règne du régime actuel, les différents
ministres des enseignements, se sont succédés
pour nous mettre la poudre aux yeux.On parle
de l'enseignement de base, comme d'un succès
sur l'analphabétisme ; et pourtant !
L'enseignement de base, surtout dans les
écoles publics n'a plus cette efficacité
qu'ont connu nos parents.Les enfants sont
justes mis a l'école et poussé tranquillement
vers la sortie. Il y a même des enfants qui
passent des classes avec 3/10 de moyenne Les
instituteurs touchent généralement des
salaires minables et ont des conditions de
travail exécrable. E t dire que tous les
enfants qui sortent de ce système de non
apprentissage, sont comptés parmi les
personnes alphabétisées. Un leurre, si l'on
sait que certains ne savent même pas écrire
correctement leur nom.
Après le primaire, plus rien. Beaucoup
d'enfants abandonnent les études après le
primaire parce qu'il n'y a pas un collège
a coté de leur domicile. Ces derniers sont
justes, assez instruits pour devenir des
consommateurs de masse, sans aucune faculté
d'analyse, donc des pauvres et des laisser
pour compte. Certains émigreront, surtout en
côte d'ivoire
ou d'autres soucis les y attendent. Beaucoup
deviendront des
cireurs et des vendeurs à la crier dans les
grandes villes de
Ouagadougou .Enfin, quelques uns deviendront
des bandits et
pour les filles, des prostitués.
La solution est de mettre l'éducation au
centre de toutes les préoccupations. Une
nation avec des citoyens formés, instruits et
compétents, c'est le début du développement.
L'exemple du Sénégal est patent en la matière ;
avec 40 pour 100 du budget national consacré
à l'éducation, la population est bien
instruite et chacun participe ainsi au
développement du pays. Plus les populations
sont instruites, plus les dirigeants
travaillent et sont moins corrompus et
laxistes. La censure des uns veille
sur le rendement des autres.