SOCIETE


Vie chère : Quand inflation et malnutrition vont de paire

Vie chère : Quand inflation et malnutrition vont de paire

 

« Nous ne mangeons plus à notre faim, disent bon nombre de

Burkinabè » ; et pour cause : la cherté de la vie. Le panier de la

ménagère est le plus atteint et son corollaire inévitable est la

malnutrition qui s'en suit. Acheteurs ou commerçants, personne

n'est en reste ; tous souffrent de la plus grande crise alimentaire

de ces vingt  dernières années.  

 

« Le marché n'est plus ce qu'il était jadis », nous dit Régina

Tiendrebeogo au  marché de paspanga. Maintenant, il faut sacrifier

le superflu au profit de l'indispensable, poursuivra t-elle. Les femmes

ne traînent plus dans des causeries interminables. Tout ce qui doit

être acheté est connu et calculé à la maison avant d'arriver  au 

marché. Là, les épices « fèfè, lauriers et autres ingrédients destinés

à relever le goût de la sauce sont royalement ignorées. « Nous ne

pouvons par contre nous passer de l'huile, des oignons et de la

tomate», dira  Aminata Kafando. « Ah c'est trop cher », semble

être le refrain dans ce marché ; l'on l'entend venant de toutes part.

Les prix dans ce petit marché de quartier ont flambé d'en moyenne

40%.Cela a conduit à un véritable changement dans les habitudes.

 

Aminata nous explique sa nouvelle philosophie : « Si avant nous

mangions pour le plaisir, aujourd'hui nous mangeons pour calmer

notre faim ». « Les enfants au début ne voulaient pas manger parce

que le repas était moins bon et sans viande, mais la faim aidant, ils

ont vite compris qu'il fallait faire avec », poursuivra t-elle.

 

Il n y a pas que les consommateurs qui se plaignent, mais aussi les

commerçants. Noufou Ouédraogo est un boucher. Pour lui, les

femmes qui viennent au marché préfèrent maintenant acheter du

poisson sec plutôt que de la viande. « J'ai dû diminuer mon

approvisionnement journalier de beaucoup, mais malgré tout,

ça ne va pas », dira t-il. Adja qui vend des épices dans l'allée

suivante constate impuissante le manque d'affluence ; selon elle

le marché avant, grouillait tous les jours de monde jusqu'à 12h

au moins. Maintenant dès 10h il est complètement vide de toute

clientèle. Même constat au petit marché du soir non loin de la

centrale électrique de Paspanga. « Les affaires ne marchent plus,

nous dit une vielle commerçante » ; « Les gens venaient ici le soir

pour acheter de la salade des concombres et autres crudités ; mais

maintenant je peux rester là toute la soirée sans avoir 500 Fcfa »,

poursuivra t-elle. Elle conclura, « Il faut que le gouvernement fasse

quelque chose, sinon les gens mouront de faim ».

 

« Un tintamarre de casseroles et de marmites vides », c'est ainsi

que les syndicats Burkinabè ont d'ailleurs décidé de relayer ce cri du

cœur. Les Burkinabè ont faim et attendent un geste du

gouvernement, telle est la substance de leur message. Un

gouvernement qui se félicite d'avoir renoncé à plusieurs taxes sur

l'importation des denrées de première nécessité afin de soulager les

populations, mais peine perdue. Les prix affichés restent en général

toujours élevé. C'est ainsi que l'Etat Burkinabè a aujourd'hui changé

son fusil d'épaule. La nouvelle stratégie gouvernementale est la lutte

contre les spéculateurs. Selon la sociologue « Aminata Koné, l'on

doit craindre dans les jours à venir plusieurs cas de maladie liées à

la malnutrition. Selon elle, dans un contexte ou tout est cher,

l'essence, l'électricité, l'eau, le logement et j'en passe, les seules

dépenses compressibles restent la nourriture. Ce qui fait que

beaucoup n'hésitent pas à manger « du n'importe quoi », voire à 

sauter un repas. La vie chère sera donc au final un véritable

problème de santé publique !

 

Wendkouni Hermann Eric Nazé

 

 


28/05/2008
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Le Burkina Faso à la pointe de la technologie

L'Afrique peut prendre de l'avance dans les TIC

L'entreprise BAMIG du Burkina Faso donne l'exemple

 

Le Bureau d'Appui en Management et Informatique de Gestion (BAMIG), fabrique des logiciels informatiques qui rИvolutionnent le monde de la gestion. Au Salon International des Technologies de l' information et de la Communication (SITICO), le stand du BAMIG ne dИsemplit pas. Etudiants ou entrepreneurs, tous e laissent sИduire.

 

╚ Avec  ceci tout le monde peut devenir comptable maintenant ! ╩ ; c'est ainsi que s'extasiait, un visiteur, stupИfait de la facilitИ d'utilisation des logiciels de Gestion de l'entreprise BAMIG. Comme en rИponse, le prИsident du BAMIG, Luc Joseph TraorИ, estime que ces logiciels ont pour but de permettre aux comptables et autres financiers d▓avoir plus de temps, afin de mieux  se consacrer  aux taches de pilotage de leur entreprise. C▓est pour cela, continuera t-il, qu▓ils sont totalement automatisИs, pour contrТler les erreurs d▓enregistrement, et sortir les diffИrents Иtats, au jour le jour. C▓est une avancИe spectaculaire, si l▓on sait que les logiciels gИnИralement utilisИs, ne permettent pas aux entreprises de faire le bilan juste Ю la fin de l▓annИe, mais environ trois (03) mois aprХs. Ce qui fait que les donnИes ne sont pas toujours actualisИes.  Luc Joseph TraorИ, compare cela Ю : un automobiliste qui, en conduisant, regarderait dans le rИtroviseur plutТt que devant lui. Les logiciels dИveloppИs par BAMIG sont d▓une telle clartИ et simplicitИ d▓utilisation, qu▓aprХs une brХve explication sur le fonctionnement, l▓on pourrait se prendre pour des experts comptables.

 

La qualitИ est la meilleure publicitИ du BAMIG, alors que l▓entreprise n▓opХre pas de communication de masse, elle s▓est dИjЮ placИe au plan national et sous rИgional comme un label de qualitИ. ╚ Nous entretenons un partenariat avec l▓universitИ, ce qui fait que nos logiciels y sont enseignИs, aux futur gestionnaire des entreprises. ╩ Nous dira Luc Joseph TraorИ. C▓est ainsi qu▓aprХs avoir expИrimentИ d▓autres logiciels dans leurs entreprises, les anciens Иtudiants conseillent Ю leurs employeurs les logiciels du BAMIG qui sont  de toute Иvidence, plus performants. Ces logiciels se dИclinent en ╚ SIMcompta ╩, pour la gestion comptable, ╚ SIMprojets ╩, pour la gestion des projets, ╚ SIMИcoles ╩, et bien d▓autres.

 

Les entreprises qui se sont mis Ю l▓utilisation du SystХme d▓information pour le Management (SIM), du BAMING, s▓en montrent trХs satisfait. Les dirigeants de l▓▓entreprise SAP Olympique ont avouИ avoir utilisИ cinq (05) logiciels diffИrents de gestion, avant de tomber sur L▓Enterprise Ressource Planning (ERP) System du BAMING, qui leur donne entiХre satisfaction. Au delЮ des entreprises nationales, les multinationales et mЙme les ambassades, notamment celles du Royaume Uni et de la Belgique, ont dИjЮ acquis ces logiciels informatiques rИvolutionnaire, et cela au plan mondial.

 

Le Bureau d▓Appui en Management et Informatique de Gestion, BAMIG, n▓entend pas s▓arrЙter en si bon chemin. Selon le PDG, Luc Joseph TraorИ, sa structure Ю un plan de dИveloppement Ю la fois verticale et horizontale. Il s▓agit sur le plan vertical, de toujours rechercher le progrХs, en intИgrant les innovations technologiques les plus fiables, pour toujours rester Ю la pointe des technologies modernes. Sur le plan horizontal, le dИveloppement de BAMIG, consiste Ю s▓ouvrir Ю d▓autres univers, en ne dИveloppant pas que des logiciels de gestion d▓entreprises classiques, mais aussi des applicatifs pour gИrer la micro-finance, les banques et bien d▓autres. Enfin, notre ambition est de conquИrir le monde, dira Luc Joseph TraorИ ; il ajoutera : ╚ La mondialisation ne doit pas se faire dans un seul sens, mais nous africains, devons aussi Йtre Ю mesure de conquИrir des marchИs en occident ╩.

 

Ces rИsultats probants sont le fruit d'un travail de longue haleine, qui a commencИ depuis 1992. Luc Joseph Traoré, qui est gestionnaire des entreprises de formation, a dù batir cette reussite en finançant les recherches par ses travaux d'expertise comptable et d'audits auprès des embrassades et des entreprises. Il deplore que l'Etat Burkinabè ne l'ait pas soutenu dans ses recherches, alors qu'ailleurs notamment dans les pays developpes, les recherches sont subventionnИes par l'Etat, ce qui leur permet d'être généralement en avance sur les autres ; mais cette fois ci, le Burkina Faso Ю travers un de ses dignes fils, leur a fait un pied de nez.

 

                                               Wendkouni Hermann Eric NazИ

 


25/04/2008
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Des Chiffres éloquents sur l'utilisation des TIC au Burkina Faso

Le secteur des Télécoms a une croissance annuelle de 80%.le nombre d’abonnés

à la téléphonie mobile au Burkina Faso, est passé de 16 millions à 280 millions

entre 2000 et 2008.

 

 

 

L’appétit vorace des burkinabé pour les TIC est de plus en plus

grand. Leur utilisation va croissante. Sur le plan de l’offre, la densité

nationale fixe et mobile est passée de 8,5 téléphones pour 100

habitants en 2006 à 14,38 portables pour 100 habitants en 2007,

ce qui fait une progression de 80%. Autre progression significative,

c’est celle de la bande passante de la connexion internationale à

Internet offerte par l’ONATEL qui est passée de 197 Mégabits/s à

352Megabits/s dans le sens montant de 215Mbits/s à 370Mbits/s

dans le sens descendant. Dans les villes de Ouagadougou et de

Bobo-Dioulasso, on a enregistré plus de 4615abonnements pour

la seule année 2007 portant désormais à 6415 le nombre

d’abonnés à ADSL pour l’accès à Internet haut débit. Avec

l’introduction de la technologie GPRS et EPGE, Internet est

désormais accessible à partir du téléphone mobile dans les zones

rurales de l’Ouest du Burkina. A l’horizon 2010, tout porte à

croire que tous les villages, sur le territoire national, auront

accès au téléphone et la plus grande majorité à l’Internet à

faible débit.

 


23/04/2008
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La promotion des Technologies de l'Information et de la Com. au BURKINA

 Joachim Tankoano : ministre des Postes et des TIC :

« Promouvoir les TIC, c'est faire acte d'éco citoyenneté »

 

La fête de l'informatique au Burkina Faso, se tiendra cette année du 18 au 26 Avril. En prélude à cette grande manifestation, nous avons rencontré pour vous Joachim Tankoano, ministre des postes et des TIC, dont le département assure la tutelle de la Semaine Nationale de l'Internet.

 

Hermann Nazé :   Le thème de la présente édition de la semaine nationale de l'Internet est  « TIC et Environnement » ; pourquoi le choix de ce thème ?

 

M.Tankoano :

Dans le principe de la S N I, qui est un cadre pour favoriser la vulgarisation des technologies de l'Information et de la Communication, nous essayons de cibler chaque année un thème d'actualité par rapport à la cyber-stratégie nationale qui a été adoptée par le gouvernement. Dans cette cyber-stratégie, nous avons un axe qui concerne le

 

 

 

développement du service électronique pour le monde rural. Dans cet axe, l'environnement occupe une place de choix C'est dans ce cadre que nous avons décidé cette année de retenir ce thème : « TIC et environnement », afin d'amener les acteurs du secteur de l'environnement et de celui des TIC, à comprendre comment les TIC peuvent être utile à la sauvegarde de notre environnement.

Hermann Nazé :

Quels exemples concrets peuvent illustrer l'apport des TIC dans la sauvegarde de l'environnement ?

 

M. Tankoano :

Vous savez que toutes les industries contribuent à l'accentuation de l'effet de serre ; et l'industrie des TIC ne déroge pas à cette règle. Mais on considère que la contribution du secteur des TIC n'est pas très élevée ; elle est évaluée au niveau mondial entre 2%. Et 2,5%.Il convient néanmoins de travailler à réduire la consommation d'énergie des ordinateurs et autres technologies de l'information et de la communication. Aussi, il convient de recycler les ordinateurs après leur usage afin d'éviter que ça ne pollue l'environnement. D'autre part,

Les Tic peuvent contribuer à réduire les effets de serre dans plusieurs activités. D'abord, dans le cadre de la gouvernance électronique, nous serons amenés à utiliser moins de papier ; ce qui permettra de réduire la déforestation.

Les TIC facilitent également la communication à travers par exemple les vidéoconférences, ce qui évite le déplacement par des engins motorisés qui consomment du carburant dont les gaz sont très nuisibles pour l'environnement, en ce qu'ils sont causes d'effet de serre. Il existe donc beaucoup de domaines d'activités, dans lesquelles les TIC peuvent contribuer à une gestion optimum de façon à minimiser les risques de pollution environnementale ; promouvoir les TIC, c'est donc un acte  d'éco citoyenneté.

 

Hermann Nazé 

: Quelles sont les principales articulations de la 3ème édition de la Semaine Nationale de l'Internet ?

 

M. Tankoano :

Pour ce qui concerne les principales articulations, il y aura notamment la journée de lancement qui sera présidée par le premier ministre et qui connaîtra également la présence du parrain qui est le président de l'Assemblée Nationale. Cela est très important, parce que ca montre que les autorités politiques s'intéressent à la promotion du secteur. Il y a également une campagne d'initiation aux TIC, qui contribuera à sortir un certain nombre de burkinabè de l'analphabétisme numérique qui va devenir de plus en plus pénalisant pour les Hommes du XIXème siècle. Il y aura également un débat télévisé auquel prendra part, un certain nombre de personnalités comme le ministre de l'environnement et du cadre de vie, le Docteur Cheik Modibo Diarra et bien d'autres, pour débattre de cette question importante afin que les burkinabès sachent que les TIC peuvent être au service de l'environnement et que quand on travaille à promouvoir les TIC, on travaille pour un monde meilleur. Il ya aussi le Salon des TIC qui va permettre aux acteurs de montrer  leur savoir-faire, et qui donnera la possibilité aux visiteurs de découvrir les innovations en matière de technologies de l'Information et de la Communication. Enfin, il y aura la nuit du Web, qui est une soirée de gala où l'on récompense les meilleures structures qui ont mis en ligne des sites web.

 

Hermann Nazé :

Quelle est l'innovation majeure de cette édition de la Semaine Nationale de l'internet ?

 

M. Tankoano :

L'innovation que l'on a voulu apporter cette année, c'est de mettre en place des bornes WIFI dans les jardins du maire, afin de permettre à ceux qui sont munis d'ordinateur de se connecter dans ces lieux de convivialité.

 

Hermann Nazé :

Est-ce que le Salon des TIC est réservé aux connaisseurs ou est ce qu'il est ouvert aux profanes ?

 

M. Tankoana : C'est un salon qui est ouvert ; et nous souhaitons que tous les burkinabè s'y intéressent car cela participe de la vulgarisation de ces technologies.

 

Hermann Nazé :

Pendant cette édition de la Semaine Nationale de l'Internet, va se tenir un forum microsoft. Qu'en est-il exactement ?

 

M. Tankoano :

Il s'agit d'une initiative de notre pays, en collaboration avec Microsoft, et  soutenue financièrement par l'Union Européenne. Nous en somme à la 2ème édition. C'est un forum qui se veut un cadre de partage de bonnes pratiques en matière de TIC. L'idée, c'est de se dire que sur le continent, on peut trouver dans chaque pays, des exemples de bonnes pratiques. Si l'on pouvait mettre toutes ces bonnes pratiques dans un seul pays, ce pays serait alors « très banché ».Au lieu de réfléchir chaque fois sur une application, il convient de voir si elle n'a pas déjà été développée dans un pays voisin, de manière à ne pas avoir à réinventer la roue. La particularité de cette édition, est qu'elle sera centrée sur la mise en place d'un gouvernement électronique. Il y'aura pour cela l'élaboration d'une feuille de route dans laquelle figurera les bonnes pratiques recensés dans tous les pays.

 

Hermann Nazé :

Comment peut-on définir un gouvernement électronique ?

 

M. Tankoano :

Un gouvernement électronique est un gouvernement qui privilégie l'usage de l'outil informatique. Par exemple pour la gestion du personnel, l'on n'utilise plus du papier mais plutôt des fichiers électroniques qui facilitent la manipulation et réduisent aussi les risques d'erreurs. Il y a également la facilité d'accès des usagers des services administratifs, qui par exemple pourront faire leur déclaration d'impôts et même payer leurs impôts en ligne. Le gouvernement électronique est donc un gouvernement qui utilise fortement l'outil informatique dans l'exécution de ses taches au jour le jour et qui a mis en ligne toutes les démarches administratives, pour permettre aux citoyens d'effectuer ces démarches sans avoir à se déplacer. Cela suppose que l'on puisse manipuler des documents électroniques, comme des cartes d'identité électroniques, des permis de conduire électronique et des actes de naissances électroniques.

 

Hermann Nazé :

Alors que s'ouvre la 3ème  édition de la Semaine Nationale de l'Informatique, quel bilan peut-on faire des deux précédentes éditions ?

 

Le bilan des précédentes éditions est positif. En témoigne la fréquentation de plus en plus grande des cybercafés dans nos différentes villes. Des dires des gérants de cybercafé eux-mêmes, la fréquentation de ces centres augmente de façon significative après chaque édition de la SNI.

 

Hermann Nazé :

Quelles sont vos attentes par rapport à cette édition de la S.N.I ?

 

M. Tankoano :

En termes d'attente, c'est d'abord que les acteurs des TIC acceptent de participer et de soutenir la S.N.I. La deuxième attente, c'est que la S.N.I touche le maximum de burkinabè et qu'ils viennent faire connaissance avec les nouvelles pratiques des  Technologies de l'Information et de la Communication.

 

 

 

                Propos recueillis par Wendkouni Hermann Nazé

 


21/04/2008
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Le Burkina risque de peter si rien est fait

<<Les Uns mangent les autres regardent, ainsi naissent les révolutions>>, dit on. Au pays des hommes intègres si intégrité il ya encore, on n'est pas loin de confirmer cet adage. Les grognes ne font que se répéter, et sont de plus en plus violentes.

Ouagadougou ville morte, c'était déjà le 28 Février dernier, la semaine d'avant, c'était autour de Bobo Dioulasso de s'embraser. Dans les deux cas se fut très chaud. Une ville morte, des feux tricolores casses, des pneus brulés sur le bitume, des boutiques saccagées, etc.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Ouagalais ont de moins en moins de crainte de descendre dans la rue. Et pour cause, quand on n'a plus rien à perdre parce que l'on a tout perdu, la vie elle même perd de sa valeur.

Il ne serait pas exagéré de dire qu'il y a péril en la demeure si l'on compte, les échauffourées entre militaires et policiers de l'année passée, les manifestations contre le port du casque obligatoire en circulation et les dernières marches des militaires pour une amélioration de leurs conditions de vie.

Le risque si il n y a pas de réponse adéquate des instances dirigeantes, c'est que le pays implose par une révolte populaire qui sans doute sera sanglante.

Le nouveau premier ministre burkinabè Tertius Zongo, semble vouloir assainir la gestion publique mais la méthode reste problématique

Du robin des bois a l'envers

Prendre chez les pauvres pour enrichir les riches, c'est ainsi que l'on pourrait caricaturer certaines actions du gouvernement burkinabè actuel. Il convient certes de saluer l'engagement du premier ministre Tertius Zongo pour un assainissement des finances.

Mais sil y a une institution véritablement budgétivore, c'est bien l'état. Mais au lieu de réduire le train de vie de l'état, à travers ses différents démembrements ministériels, c'est sur les pauvres quidams, que se tournent nos gouvernants.

Alors que les députés se payent des voitures 4*4, subventionnées, a hauteur de quinze millions 15 000 000 de nos francs, que les ministres roulent avec plusieurs voitures de fonctions, de même que les différents Directeurs Généraux de services, il est demandé aux citoyens de se saigner pour payer des impôts et l'on crie haro sur le secteur du commerce informel qui semble t-il ferait perdre beaucoup d'argent au Pays.

Que l'on tape sur les grands commerçants spéculateurs, qui côtoient les hauts dignitaires du régime dans le quartier huppe de Ouaga 2000, n'est que justice. Mais que l'on s'acharne sur la ménagère, sur le pauvre fonctionnaire qui croule sous les dettes ou sur les petits commerçants du secteur informel, c'est pousser des gens qui n'ont plus grand-chose a perdre a bout et l'issue pourrait être fatale…

 

                                                                                                     Wendkouni

 

 


10/03/2008
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Les villas des présidents africains en France: épatant

LES VILLAS DES PRESIDENTS AFRICAINS EN FRANCE
 
 
 
 
NOS BOSS TRAVAIL POUR NOUS
 
Sassou Nguesso VillaSuzette
Sassou Nguesso Hotel Particulier Le Vesinet
Sassou Nguesso Vesinet
Sassou Nguesso VillaSuzette
Commençons par la villa suzette au Vesinet ...C'est gravé dans le marbre
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Sassou Nguesso Hotel Particulier Le Vesinet
Magnifique hotel particulier pour le président congolais au Vésinet, la banlieue chic de Paris, sur...
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Sassou Nguesso Vesinet
L' hôtel particulier de 700 m² de face , estimé entre 5 et 10 millions d'euros Le mobilier et les...
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SassouNguesso Appartement avenue Rapp 75007 Paris
Sassou Nguesso Courbevoie
Appartement Bongo rue Laurent Pichat 75016 Paris
SassouNguesso Appartement avenue Rapp 75007 Paris
A quelques mètres de la Tour Eiffel et du Champs de Mars, le président congolais a trouvé un autre...
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Sassou Nguesso Courbevoie
Après le père, voila le neveu Wilfrid, nommé conseiller politique et qui dirige la société...
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Appartement Bongo rue Laurent Pichat 75016 Paris
Passons au chef d'Etat gabonais, O. Bongo ... depuis 40 ans au pouvoir Dans cet immeuble parisien,...
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Appartement Bongo 9 boulevard Lannes
Appartement Bongo boulevard Flandrin
appartement Bongo Rue Marbeau 75016 Paris
Appartement Bongo 9 boulevard Lannes
Et oui un deuxième appartement boulevard Lannes lui appartient ... à deux pas du bois de boulogne
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Appartement Bongo boulevard Flandrin
A deux pas de ses appartements au bois de boulogne, juste derrière l'ancien hotel particulier de Le...
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appartement Bongo Rue Marbeau 75016 Paris
9 000 euros le m² ... c'est le prix moyen dans cette rue du 16ème arrondissement où Omar Bongo...
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Appartement Bongo avenue Foch 75016 Paris
Bongo Hotel particulier XVIème arrondissement
Hotel particulier Bongo rue Dosne
Appartement Bongo avenue Foch 75016 Paris
Qui n'a jamais rêvé d'habiter dans une des plus chics avenue de Paris, à quelques pas de l'Arc de...
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Bongo Hotel particulier XVIème arrondissement
Dans une voie privée peu accessible (grilles à l'entrée), on peut apercevoir l'une des dernières...
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Hotel particulier Bongo rue Dosne
Voici l'hotel particulier du président gabonais. C'est celui aux volets noirs ...
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Compaore Appartement 16ème arrondissement Paris
Mobutu Hotel Particulier Avenue Foch
Mobutu Roquebrune Cap Martin
Compaore Appartement 16ème arrondissement Paris
B. Compaoré, chef d'Etat du Burkina Faso depuis 1987, impliqué dans l'assassinat de T. Sankara,...
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Mobutu Hotel Particulier Avenue Foch
L'un des kleptocrates les plus notoires aimait séjourner à Paris avenue Foch et y recevoir les...
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Mobutu Roquebrune Cap Martin
La photo ne permet pas de voir l'étendue de l'ancienne villa de Mobutu à Roquebrune Cap Martin...
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Eyadema Avenue Maunoury 75016
Ancien hôtel particulier de Loic Le Floch Prigent, dirigeant de la compagnie Elf
Tarallo - villa en Corse du Sud
Eyadema Avenue Maunoury 75016
Au tour maintenant de la famille Eyadéma au pouvoir au Togo depuis l'Indépendance. Après le père...
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Ancien hôtel particulier de Loic Le Floch Prigent, dirigeant de la compagnie Elf
L'hotel de Nanteuil (rue de la Faisanderie) plus de 800 m² acheté avec les caisses noires de la...
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Tarallo - villa en Corse du Sud
André Tarallo, l'ancien Monsieur Afrique de l'affaire Elf, camarade de promotion de Jacques Chirac à...
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15/11/2007
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APRES LE 15 OCTOBRE 2007

      
       Le moment est venu, quelques semaines après la célébration du 15 Octobre 2007 au Burkina Faso, de revenir sur cette double commémoration qui a manqué d devenir une guerre des tranchés, tant la tension était palpable.Plusieurs sont à retenir:
      
Du point de vue des inedits l'on a noté la présence, sinon le grand retour de Maria Sankara la veuve de Thomas Sankara dont le premier camp, la première moitié du Burkina Faso commémorait sa disparution tragique. lE MOINS QUE L'ON puise DIRE? C'est que Mariam Sankara a été chaudement acceuillit dans son pays.


  Autre fait marquant, c'est l'union pour le moins inedit entre les sankaristes de tout bord, au Burkina faso. Tous ont joué des mains et des pieds pour affcher leur attachement aux idéaux de celui qui, 20 ans après sa mort, continue de passionner les foules.
Enfin un inedit enu du camp des Blaisistes, c'est la décontraction avec laquelle ces derniers ont parlé de la periode révolutionnaire. Cela de mémoire de Burkinabè ne s'était pas encore vu. A pô, le chef de l'Etat, entouré de ses plus fidèles comme qui dirait de chez fidèle s'est
pendant une bonne partie de soirée entrenu avec les jeunes de tout le Faso, convoyé là pour l' occasion sur  ce qu'a été la révolution, avec fort anecdotes mais toutefois, sachons garder la mesure dit-on, sans parler de ce qui était le plus attentu, les évènements tragiques du Jeudi 15 Octobre 1987.


Des leçons sont a tirées de tout ce qui s'est passé.
D'abord il nous faut noter que Thomas Sankara est devenu une sorte de Guevara pour les africains, même pour les jeunes qui ne l'ont connu qu'à travers les ouvrages littéraires et les films. C'est ainsi que des jeunes sont
venus de partout, de tout le Burkina mais pas seulement, du Mexique d'où est parti la caravane de l'année Thomas Sankara, de la France de l'Italie, du Senegal, du Mali, etc.

Il faut également noté que le président Blaise Compaoré s'est décomplexé de sa longévité au pouvoir. Maintenant le plus vieux président de la sous région, et ayant à son actif sa médiation réussi dans les crises togolaise, Ivoirienne, tchadienne, etc. Blaise Compaoré se sent légitimer por fêter ses 20 années de pouvoir.


Cela nous amène à la troisième leçon a tirer de cette double célébration du 15 Octobre qui est la mort de la réconciliation nationale qu'avait tenté d'instaurer la Journée Du Pardon. En effet, Le Burkina est plus que jamais divisé entre les Sankaristes et les Blaisistes, une fracture tellement profonde, qu'il est difficile d'être neutre et de ne pas prendre parti. L'on est soit Blaisistes, soit Sankaristes.


Enfin le grand bénéficiaire de tout ce méli melo général est Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président du parti d'opposition UNIR/MS, qui en se mettant à la tête des sankaristes, s'est offert une large visibilité et la sympathie de tous les férus de Thomas Isidore Noêl Sankara. Mais est ce que cette popularité tiendra jusqu'aux prochaines élections, reste à voir...

01/11/2007
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Après Norbert Zongo, Sam S K le Jah?

lA Voiture de l'artiste reggamaker burkinabè Sam'S K le Jah a été incendiée le Vendredi 28 Septembre 2007 au devant la radio Ouaga FM, ou il officie. pour l'animateur que nous avons eu la chance de renconter, il n'est pourtant pas question de baisser les bras.

La douleur de l'assassinat de Norbert Zongo n'a pas encore disparu de nos mémoires que déjà, les fossoyeurs de la liberté de pensée, sont entrain de vouloir renouveller leur macabre opération. Depuis le mois d'Avril 2007, en effet, les lettres de menace de mort sont regulièrement enoyées anonymement à SamS K le Jah. Une de ces lettres, a été jeté dans la cour de la Radio et stipulait que: " Nous avons tué Thomas Sankara et Norbert Zongo et il n'ya rien, nous allons mettre une grenade dans ta voiture sui tu n'arrête pas de te mêler de ce qui ne te regarde pas.

 

Mais qu'est ce qui ne regarde pas un citoyen burkinabè dans la manière dont le Burkina Faso est géré? Ne doit on donc plus affirmer comme cela est le cas pour l'Artiste, son admiration pour Thomas Sankara, pour les valeurs qu'il a defendu, pour son concept d'intégité? C'est encore ce que toutes ces menaces et tentatives d'intimidation semble signifier.

"Une bougie pour Thomas Sankara",  c'est le dernier album en date de l'artiste reggamaker et animateur de l'émission de Roots Rock Reggae. Au propre dires de l'interressé, les menaces et les tentatives d'intimidation se sont faits plus pressants depuis la sortie de cet Album.

Mais Sam'S K le Jah, n'a pas peur de continuer le combat, pou affirmer ses opinions. Il pense par ailleurs que monobstant les messages de certains auditeurs qui l'encouragent, il n'est pas encore satisfait du citoyen burkinabè, qui ne sait pas trop quand se revolter.

Sam'S K le Jah, déplore aussi que ce qui est arrivé à Norbert Zongo soit entrain de lui arriver. En effet, a-t-il conclu, Norbert Zongo recevait également ce genre de message er quand il en parlait beaucoup disait qu'il voulait juste se rendre interressant. Et quand tout le monde a su que ce qu'il disait était serieux, c'était déjà le drame de Sapuoy

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03/10/2007
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15 Octobre 2007: Blaise compaoré face à Thomas Sankara

La capitale Ouagalaise est dans la ferveur de la célébration de deux anniversaires que tout lie et oppose à la fois. Il s'agit de la commémoration du 20 ème anniversaire de l'assassinat de Thomas Isidore Sankara, l'ancien président du Burkina Faso et du 20 ème anniversaire de l'accession au pouvoir du capitaine  Blaise Compaoré. Vous voyez donc que tout lie ces deux éléments car l'un a conditionné l'autre.

 

Toutefois, le lien s'arrête là, car les acteurs des deux célébrations s'opposent à tous les points de vue. Tout porte à croire que la commémoration de l'assassinat de Thomas Isidore Noêl Sankara, cette année aura une envergure planétaire. En effet, plusieurs artistes de grande renommées semblent-ils, y seront assossiés. Dans tout les cas, c'est le 15 Octobre, date de la commémoration de ce douloureux assassinat que l'artiste Sénégalais Didier Awadi a choisi pour la sortie de son Album dans une grande salle de spectable en France. Un album tenez vous bien où il figure un titre" Thomas Sankara",une chanson interprétée en duo avec le rappeur burkinabè Smockey.

 

Rappellons que Smockey, artiste arrangeur et producteur burkinabè a du, face aux pressions censuré un des titres de son album qui portait surt l'assassinat de Thomas Sankara. Une chanson intitulée "A qui profite le crime?".

 

Si l'on se rappelle de l'engouement que le public burkinabè a eu pour les films relatant la vie de Thomas Sankara qui ont été projetés dans les salles burkinabès lors de la foire internationale de la liberté de la presse FILEP et lors du festival Ciné droit Libre, L'on se doute bien que cette célébration sera très grandiose et connaîtra une grande mobilisation.

 

Pour ce qui est de la célébration de du 20ème anniversaire de l'acession au pouvoir de Blaise Compaoré, elle semble être une réponse à la mobilisation pour la mémoire de Thom sank. En tout cas de ce coté également, la mobilisation semble devoir être très grande, vu que de grands moyens seront sans doute mis en oeuvre pour cela. Mais posons nous au moins cette question : Peut-on se réjouir de s'éterniser au pouvoir à force de tripatouillages constitutionnels?

 

Et le président de l'Assemblée nationale qui invite l'un des Sankariste les plus convaincu, Maître Bénéwendé Sankara président du parti d'opposition UNIR/MS a la célébration de l'anniversaire, le 20ème de l'accession au pouvoir de Blaise Compaoré. Je ne qualifierai pas ce geste mais l'interressé a su lui envoyer une réponse qui n'est pas loin de la réponse à la question posée en fin du précédent paragraphe.


23/09/2007
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Rood-Wooko,le plus grand marché de l'Afrique de l'ouest à l'abandon

Le plus grand marché de l'Afrique de l'Ouest, situé en plein 
centre de Ouagadougou au Burkina Faso, est en ruine.Nul 
étranger ne pouvait visiter la capitale du pays des 
"Hommes intègres" sans songer à voir le grand marché 
"Rood-wooko", c'est le nom de ce joyau qui faisait la fierté 
des commeçants et de plus d'un burkinabè. Après l'incendie 
qui est survenu le 27 Mai 2003, une partie du marché a 
été brulée causant d'énormes pertes aux commerçants. Mais leur 
plus grande frustration est l'attente vaine de 
la réouverture du  marché. Il faut croire que 
les gouvernants ont d'autres projets, puisqu' ils ne 
semblent pas s'en préoccuper énormement.Il avait entre 
temps été question de céder la gestion du marché à des 
commerçants lybanais, mais le lever de bouclier 
des commerçants nationaux a vite fait oublié cette rumeur. 
Le marché 
semble être devenu une prairie où poussent touites sortes 
d'arbres et d'herbes sauvages. Il est dans tout les cas 
difficile à comprendre que les travaux du marché ne 
soient pas entamés, d'autant plus que ce n'est surement pas 
un problèmez de finance qui se pose, puisque d'autres 
projets bien plus couteux sont initiés. On parle notamment de 
la construction d'une plage artificielle et de grands centre 
commerciauxà quelques encablures de Ouagadougou .
 Loin de tirer des conclusions, avouons que cet etat de fait est 
très dommageable pour plus d'un. Mais si la situation persiste,
c'est surement qu'il y en a qui en profite. Si vous avez votre 
petite idée la dessus, je serai ravique vous me laissez des 
commentaires au bas de l'article. 

20/08/2007
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